Une chute. Pas la chute d'un Boeing
dans une tour de verre, pas celle d'un
dictateur aux abois,
ni celle du CAC 40. Non, la chute d'un homme, un
quidam ordinaire,
comme le jaja qu'il ingurgite, sans filtre, comme le
mauvais tabac qu'il
s'enquille, ad libitum, ad nauseam!
Une ode à la satiété
de consommation!
Pas de la poésie non
plus, en tout cas pas destinée à des rosières en robes
vichy. Si poésie il y
a, c'est dans l'accumulation des verres, avec des strophes
qui mènent à la
cata!
Une épopée humaine,
avec l'inattendue solidarité des voisins de palier,
une belle humanité de
banlieue, on navigue pas dans Neuilly!
La maladie,
inéluctable, il a fait le con, puis la mort au bout de la piste,
la disparition.
Disparition? Pas
vraiment, avec une révélation cosmique, au-delà des étoiles,
un constat
interstellaire! Pérégrination d'un bougre arrivé au bout du
goulot,
pas sympathique,
vaguement empathique. Pathétique.
Hépatique, sûrement!
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